mercredi 22 août 2007

Les journalistes, les militaires et l'Afganistan

C'est dommage, mais ce n'est pas si triste que ça.

C'est personnel comme histoire, mais pas tant que ça donc je vais pouvoir m'éterniser quelque peu. Il y a un an et demi, je sortais avec un gars qui était dans l'armée et qui est probablement en Afghanistan actuellement. Bref, les pensées et la réalité de la femme qui sait que son mari est au front j'y ai pensé et j'ai tenté de l'imaginer plein de fois dans ma tête. C'était trop difficile, trop pénible. Pour moi, le jeu n'en valait pas la chandelle ni tout l'argent qui se rapporte directement à un entraînement et à une mission.

Il faut à quelque part savoir et se souvenir que ces personnes ont fait le choix de s'enroler et que, pour plusieurs (comme mon ancien copain), ils ont eu le choix/l'option de participer à cette mission. Pour plusieurs d'entre eux, c'est un rêve qui se réalise puisque plusieurs voient cela comme l'accomplissement de leur carrière militaire.

Plusieurs ne voient pas le risque encouru par cette escapade. Il faut penser en tiers: soit tu meurs, soit tu es blessé, soit tu reviens sain et sauf. Ainsi, les morts, les blessés... sont une réalité à laquelle les militaires et leur famille devaient s'attendre. On espère tous, égocentriquement, que le malheur ne tombera pas sur nous, mais à quelque part il faut que ça tombe sur quelqu'un. C'est dommage, mais c'est un risque dont ils sont conscients avant le départ.

Il est certain que l'argent n'y peut rien dans de pareilles circonstances, mais c'est ce qu'on leur fait miroiter avant le départ. Peu de chance de se faire blessé puisqu'il s'agit d'une mission d'assistance à l'ONU et un salaire intéressant (permettant un cashdown sur une maison, et un beau mariage à ton retour). Alors, il est plus que tentant de saisir cette opportunité.

Il est certain que les journalistes n'ont pas exactement la même mission que les militaires. Par contre, ils connaissent les risques encourus à participer à un tel projet. De plus, il fut mentionner qu'ils se trouvaient en Afghanistan par choix et non par obligation de l'employeur, Radio-Canada dans le cas présent.

Mes pensées vont actuellement aux familles des militaires (malgré le fait que je doute de la nécessité d'envoyer tant de gens au front) et des journalistes impliqués dans les événements d'aujourd'hui.

Bien à vous.

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